Circuit de visite

La maison de la Belle Image

(Impasse de la Belle Image)

 

Elle comporte une tourelle ronde à poivrière du 15ème siècle.

Elle fut la demeure de l'aumônier de Napoléon III.

 

 

La maison Saint-Joseph

(16,rue Cardin)

 

Construite en 1649 par Pierre de la Granche, procureur du Roi au bailliage, la date figure sur la clef de voûte de la lucarne à fronton triangulaire.Elle a servi de décor pour deux films en 1975 et 1989.

Au numéro 18 reamrquer que la chasse-roue de droite porte gravé en haut la date de 1791.

L'église Saint-Denis

(Rue Saint-Denis)

 

Saint-Denis est l'unique église paroissiale depuis 1802. Elle était vraisemblablement la chapelle castrale du château du 11ème siècle de Gauthier le Blanc et peut-être même la chapelle du précédent château.

La paroisse primitive était celle de Sainte-Agathe. Un document de 1162 comporte la première mention certaine de Saint-Denis. La nef romane du 12ème siècle a été restaurée au 19ème siècle.

 

Suite aux importants dégâts causés par la Guerre de Cent Ans, les latéraux furent reconstruits au 15ème siècle et de grands travaux ont été entrepris entre 1544 et 1573 : le choeur est reconstruit, la voûte en berceau refaite et le sol du choeur repavé en 1578. Elle fut vendue comme bien national en 1792 puis réquisitionnée et transformée en magasin de fourrage et rendue au culte en 1802. La façade avec sa rosace a été entièrement reprise en 1844 et le clocher reconstruit en 1852. Les vitraux du choeur sont de M.Courageux et datent de 1998 et 2003.

L'Abbaye Saint Arnoul

Elle fut fondée en 1008 par Gauthier le Blanc pour abriter les reliques du saint. En 1077 Simon de Valois confia l'abbaye à l'ordre de Cluny. Elle fut détruite par les Anglais en 1431 pendant la Guerre de Cent Ans. Au 18ème il ne restait que dix moines à Saint-Arnoul.

 

Elle fut vendue comme bien national en 1797; l'église et une partie des bâtiments furent démolis.

 

De 1800 à 1883 elle servit d'Institution pour jeunes garçons. Elle est restaurée depuis 1964 par des bénévoles et abrite le Musée d'Arts et Traditions Populaires avec une collection insolite de bouquets de mariées. L'abbatiale avait 70 mètres de long, 18 mètres de large, deux tours de chevet comme à Morienval.

 

Les colonnettes et les chapiteaux de la crypte sont du 11ème siècle et la salle capitulaire du 12ème.

La Corandon

(3,Place Saint-Arnoul)

 

Résidence du prieur de Saint-Arnoul, elle possède une tourelle polygonale coiffée d'un lanternon Renaissance (milieu du 16ème siècle).

Au numéro 1 cette belle maison du 18ème siècle était la demeure de l'Intendant des Ursulines.

Le couvent des Dames Ursulines

(Rue des Ursulines)

 

Fondé en 1620 sur l'emplacement du château de Crépy pour accueillir une école de filles, il fut démoli à la fin de la guerre de Cent Ans.

 

La porte d'entrée date du 17ème siècle.

L'Hôtel du Lion

(5,rue du Lion)

 

A ce jour, l'une des plus anciennes maisons avec celle du 8 place Gambetta, elle date du 14ème siècle.

Le château des Seigneurs de Crépy

(Rue du Dr Chopinet)

 

Des vastes constructions il ne reste, attenant à la chapelle Saint-Aubin, qu'un grand corps de logis du 13ème siècle.

Lors de la Révolution il fut vendu comme bien national; racheté par la Municipalité, il connut des utilisations diverses. Il a repris vie avec la fondation en 1949 du musée de l'Archerie et du Valois. Marguerite de Valois et Henri IV firent des restaurations dont la porte d'entrée (les clous des vantaux portent leurs initiales).

Dans la grande salle du haut on peut admirer la remarquable charpente du 14ème siècle. Les tours du Valois, du 12ème siècle, sont l'unique vestige du château construit par les Comtes de Valois et détruit durant la guerre de Cent Ans.

Sur la terrasse du château, tout en admirant le beau point de vue sur le vallon de Sainte-Agathe, on remarque une demeure isolée du 17ème siècle, le Fond Marin, nom sans doute dû à son constructeur : Marin Chocq, receveur des tailles à Crépy.

On aperçoit aussi, en hiver, les cinq arcades des travées de la nef de l'église Sainte-Agathe (12ème).

Elle serait la première église paroissiale de Crépy.

Devant le château, le presbytère de l'église Sainte-Agathe se trouvait à l'emplacementdes maisons portant les numéros 2 et 5.

La maison des Quatre Saisons

(15, place Gambetta)

Observez les mascarons des fenêtres du rez-de-chaussée qui représentent le printemps, l'été, l'automne et l'hiver (18ème siècle).

 

La place Gambetta

En arrivant sur la place, remarquer sur votre gauche la grande maison construite en 1848 qui reçu au siècle dernier la reine Isabelle d'Espagne exilée.

 

Cette place était autrefois divisée en deux : la place du Pilori (côté rue Jeanne d'Arc) et la place de la Croix au Bourg qui marquait l'entrée du château. Entre le deux étaient installés la halle, les prisons royales et le beffroi, démoli en 1748. En 1778, la prison est transférée dans les sous- sol du château.

A l'emplacement de la prison et de la Halle, on aménage une promenade plantée d'arbres. Au 19ème la place est baptisée place de la Hante (un des anciens maires de la ville).

 

 

Les caves :


Complémentaires des maisons, elles forment dans le sous-sol un réseau continu qui se poursuit par des carrières et constitue une réplique souterraine du vieux quartier. L'ensemble des maisons de la rue Nationale, de la rue Thiers et de la place Gambetta possède une cave souvent sur croisée d'ogives, parfois antérieure à la maison.

 

Certaines des ces caves gothiques peuvent dater, d'après la forme de leur chapiteau, la seconde moitié du 13ème.

La maison de la Rose

(11,place Gambetta)

 

Construite en 1537.

Dans la cour intérieure se trouve une remarquable porte à sculptures polychromes de style Renaissance.

 

Elle est bâtie sur une cave voûtée du 14ème siècle.

La maison la plus ancienne

(8,place Gambetta)

 

Les traces d'ouvertures ogivales n'ont été découvertes qu'en 1986.

 

Ce bel exemple de maison daterait de la fin du 13ème siècle.

La porte Sainte-Agathe

(Rue Goland)

 

Elle date du 18ème siècle. Au numéro 11 remarquez les traces de fenêtres gothiques au-dessus de l'oeil de boeuf et un peu plus loin, sur la gauche, la tourelle polygonale de l'hôtel d'Orléans.

La porte du Paon

(Actuellement place Michel Dupuy, anciennement place du Paon)

 

A la porte du Paon se rencontraient la route de Paris et la route Champagne.

 

Elle a été supprimée en 1814.

La Collégiale Saint-Thomas

Construite par Philippe d'Alsace en 1182 et dédiée à Saint-Thomas Becket, la tour de l'église a servi d'observatoire aux Anglais lors du siège de la ville en 1432. Elle a été restaurée entre 1470 et 1520.

Lors de la suppression des cultes en 1793, elle a accueilli les fêtes publiques.

On peut encore lire sur le portail d'entrée : "Le peuple françois reconnoit l'Etre Suprême et l'immortalité de l'âme.".

Vendue à un entrepreneur de Compiègne elle sert alors de carrière de pierre.

M.Delahante, Maire, rachète le clocher et le donne à la ville en 1823. Il est classé Monument Historique en 1875. Un square a été aménagé sur la nef de l'ancienne église où se trouve le beau monument aux Morts sculpté par Albert Bartholomé.

L'Hôtel d'Orléans

(17,rue Jeanne d'Arc)

 

Ancien Hôtel d'Orléans, construit vers 1470 par Marie de Cléves, veuve de Charles d'Orléans, le prince poète. Il passa 25 ans de sa vie en Angleterre comme prisonnier après la bataille d'Azincourt. Sa veuve choisit pour ses séjours à Crépy, d'aménager une résidence plus confortable que l'ancienne forteresse des Valois, ruinée pendant la guerre de Cent Ans. Remarquez au milieu de l'appui de fenêtre au premier étage, une discrète fleur de lys,qui rappelle l'appartenance des constructeurs à la famille royale.

A gauche au rez de chaussée se trouvait une cheminée de quatre mètres de foyer décorée aux armes de France, qui fut vendue au 19ème siècle.

La maison des Quatre Eléments

(7, rue de la Cloche)

 

Elle appartenait, au 18ème siècle, à Pierre Randon,sculpteur des Bâtiments du Roi Louis XV. Les sulptures représentent Diane, Hercule dans sa peau de lion, et les mascarons des fenêtres symbolisent l'eau, le feu surmonté d'une cassolette d'où sortent des flammes, la terre coiffée d'une tour et le vent. Notez à l'angle gauche l'ancien numéro 323.

 

En face, remarquez le joli portail d'entrée datant du 16ème siècle.

 

 

Noms et numérotations :


Autrefois, les maisons possédaient un nom : maisons de l'Ecu, d'Orléans; du Griffon, du Mouton...

Vers la fin du 18ème siècle on établit un système de numérotation globale pour toute la ville, remplacé en 1836 par le procédé que nous connaissons encore aujourd'hui.